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Anthony Hopkins : Zéro Faille

Fracture

D'accord, je suis d'accord le titre de ce billet est un peu facile...et pas terrible... Je profite de la sortie de l'exxxcellent film " La faille" dont l'un des interpretes principaux n'est plus à présenter, vu qu'il est peu être l'un des meilleurs acteurs sur cette planète, je parle donc d'Anthony Hopkins, mais ce film se repose aussi sur un autre très grand acteur que l'on commence à voir un petit peu partout : Ryan Gosling. Ce film est à voir pour la prestation de ces deux acteurs, pour le scénario, bref un très très bon moment !! Je disais donc que je profitais de la sortie de ce film pour parler d'Anthony Hopkins non pas comme acteur mais comme peintre et compositeur.
Il y a quelques semaines, j'étais à Las Vegas pour le travail et non pour le poker comme beaucoup ces derniers temps, et par hasard en visitant une galerie d'art "Art de Vignettes" dans un centre commercial "Fashion Mall", et oui c'est ça Las Vegas... Je suis donc tombé sur une exposition d'Anthony Hopkins. J'étais assez dubitatif au départ me méfiant des stars que touche à tout !! Mais il faut dire, j'ai complètement été happé par la majorité des oeuvres de A.H.

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La majorité des tableaux (peinture acrylique) représentaient des payages dont les couleurs étaient toutes très saturées ainsi que de nombreux portraits. Il y a une naïveté certaine dans les peintures de Sir A.H dont les couleurs vives les rendent très joyeuses, mais en même temps sur certaines, des teintes très sombres contrastes avec le reste, comme une part de noirceur parmis ces couleurs flamboyantes. En fait ces paysages contrastés étaient mes toiles préférées de la collection. Il y avait un film qui était projeté en même temps filmant Sir Hopkins lors de la création de ces toiles. Malheureusement si le film était extrêmement interessant, il n'etait pas à vendre (le seul objet que j'aurais pu me permettre d'acheter...). Sir Anthony Hopkins a aussi exposé à San Antonio pour une oeuvre caritative durant le mois de Mai.

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Ce qui est aussi, fascinant chez Sir Hopkins, c'est qu'il est un artiste complet, il compose aussi. Ayant à son actif les musiques de ses 2 films "Dylan Thomas", "August" (1996), il vient de terminer la musique de son troisième film "Slipstream" présenté lors du dernier festival du film indépendant "Sundance"

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A 69 ans, Sir Anthony Hoplins n'a jamais été si serein : «S'amuser est la clé de tout. Parfois, nous prenons les choses tellement au sérieux que la peur nous saisit et nous limite.» (extrait du figaro). Sachons retenir le conseil...

Rédigé par R1 le 12 mai 2007 | Lien permanent | Commentaires (0)

Festival Jules Verne : Patrick Stewart

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Ce soir, le festival Jules Verne qui se déroule depuis mercredi dernier au Grand Rex, vient de décerner un Award d'honneur pour l'acteur britannique, Patrick Stewart. Patrick Stewart a été le capitaine français, Picard dans la série "Star Trek Next Génération", le professeur mentor de la trilogie Xmen au cinéma, mais surtout depuis quelques années il a fait son retour sur les planches anglaises avec la royal shakespeare Company "Anthony et Cléopatre", "Tempête" et "MacBett" en pleine répétition. Cet award récompense l'acteur mais aussi surtout la personne qui s'est engagé pour la protection de la planète et des droits de l'homme avec Green Peace, Amnesty International, plus beaucoup d'autres associations. Ci dessous, la video de la remise du prix d'honneur avec le discours "en francais" de ce grand acteur. Pour plus d'informations sur Patrick Stewart et son actualité, visitez le site PSN.

Rédigé par R1 le 21 avril 2007 | Lien permanent | Commentaires (0)

James Bond : ROYAL !!!

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Tellement de choses à dire avec la dernière aventure du célèbre espion "so british". J'ai pu le voir avant de partir pour les fêtes, et je dois dire que ce film est une merveille ! Il réinvente le personnage de Bond "diamant brute" et met à l'amende tous les autres films (sauf biensur ceux avec Sir Sean Connery ...). Et ce n'est pas les retransmissions pendant les fêtes des autres Bond (Connery, Moore, Brosman) qui me feront changer d'avis tellement un fossé s'est créé. On regardera donc maintenant avec un plaisir nostalgique les Bond avec Sean Connery (les autres...on passe...), et on attendra les nouveaux Bond avec Daniel Craig (le second est en cours de préparation tiré des premières nouvelles de Ian Flemming : Risico).

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Daniel Craig redonne le souffle qui manquait depuis ces 20 dernières années à la saga. Il est à la fois une brute indestructible (comme dans Munich) et un amant vulnérable. Bref j'ai été emballé par ce nouveau Bond, qui est l'une des très bonnes surprises de cette fin d'années !

Et pour tout ceux qui comme moi on versé une larme (même plusieurs) lors de l'accident qui couta la vie à ... l' Aston Martin (DBS), j'ai trouvé une photo pour nous recueillir quelques instants...

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Rédigé par R1 le 28 décembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Alejandro González Inárritu : BABEL

Babel

La tour de Babel était selon la genèse une tour que les hommes souhaitaient ériger afin d'atteindre le ciel. Ces descendants de Noé parlaient tous la même langue car tous avaient la même origine et représentaient donc l'Humanité. Dieu afin de stopper cette ascension des hommes créa de multiple langues et dialectes afin que les hommes ne se comprennent plus. Cela eut pour effet une mauvaise communication entre tous les corps de métiers qui servaient à la construction de la tour. Les hommes ne pouvant achever la tour stoppèrent le projet et se dispersèrent sur la planète entière. Cette fable avait pour but d'expliquer plusieurs propos : dont l'un était la nécessité pour les hommes de se comprendre et de pouvoir communiquer si ils voulaient réaliser de grandes choses.

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(représentation de la tour de Babel par Pierre Bruegel 16e siècle)

Alejandro Gonzales Inarittu illustre parfaitement cette fable et justifie à 300% le titre de son troisième film. A travers 3 histoires situées aux extrémités de la planète, le réalisateur nous dépeint par des exemples simples une bonnes parties des problèmes lié aux manques de communication et de ses conséquences. Du mari avec sa femme, du père avec sa fille, des sourds avec les mal-entendants, des différents pays....Tout cette incompréhension plonge les héros dans la solitude ne sachant comment exprimer ce malaise.

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Avec une narration touchant à la perfection, des cadrages sublimes nous montrant autant de magnifiques paysages que les moindres émotions sur le visage des personnages, un casting magistral confirmant l'immense talent de tous ces acteurs (mentions spéciales pour Brad Pitt et Adriana Barraza ) ... Dressant le portrait humaniste de notre planète, Babel est l'un sinon LE film de l'année 2006.

Alors qu'à notre époque, la science nous permet d'atteindre à de nombreuses reprises le ciel, nous accomplissons nous même la volonté du Dieu de la genèse en érigeant nos propres murs, nous renfermant dans notre solitude de peur .... de peur de l'autre. Ne faisant même plus attention aux conséquences, aux dommages collatéraux, nous contredisant sans cesse et nous rendant de plus en plus ridicules.

Rédigé par R1 le 26 novembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Guillermo Del Toro : Le Labyrinthe de Pan

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Comme des fois une image remplace largement tous les longs discours, cette affiche (ci dessus) représente plutôt bien ce que l'on ressent en quittant la salle de cinéma après avoir vu le dernier chef d'oeuvre de Guillermo Del Toro " Le Labyrinthe de Pan". Comme à mon habitude je ne dirais rien concernant l'histoire, sachez juste que la réalisation est parfaite, les acteurs sont absolument FABULEUX !!!!! je répète absolument FABULEUX !!!!, les décors sont de toute beauté, la musique colle à la perfection à l'univers du film, bref un sans faute.

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Voilà, j'ai été subjugué par ce conte de fées pour adulte, n'emmenez pas vos enfants sinon les cauchemars sont assurés et vos nuits seront plus longues que jamais. Guillermo del Toro a réalisé ici un tour de force en créant un film terrifiant, envoûtant, bouleversant.....bref je pourrais utiliser des centaines d'adjectifs pour gratifier ce film tellement tout est parfait ! Mention spéciale à Sergi Lopez qui m'a terrifier !!!!

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Donc il ne vous reste plus qu'une seule chose à faire...

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Rédigé par R1 le 01 novembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Hard Candy

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Bel emballage.
Tous les ingrédients sont présents.
Bon mélange salé / sucré
Très gratiné pour la gent masculine.
Un petit goût amer.
On reste sur sa faim.

Rédigé par R1 le 01 octobre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Akira Kurosawa : L'Ange Ivre

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Cette semaine, un film sort en salle, je devrais préciser sort dans une salle ! Ce film de 1948 est le premier véritable chef d'oeuvre du maître Akira Kurosawa : L'ange Ivre.
Ce film fut sous le signe de la notion du "Premier" :
Selon Kurosawa, L'Ange Ivre fut son premier film personnel, car depuis "la légende du grand Judo" il fut soumis à la censure japonaise lors de la seconde guerre mondiale puis à la censure américaine d'après guerre.
L'ange Ivre est aussi le premier film mettant face à face deux des acteurs japonais les plus charismatiques Takashi Shimura et Toshiro Mifune. Ce trio acteurs/realisateur se retrouveront à nombreuses reprises (les 7 samouraïs, chien enragé, les salauds dorment en paix...).

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L'histoire est celui d'un médecin (Takashi Shimura) se trouvant dans un quartier populaire de Tokyo controlé par les Yakusas. Un soir, le chef du gang (Toshiro Mifune) est blessé par balle à la main et se fait soigner par ce médecin. Le médecin se recontre que le Yakusa à la tuberculose et propose "a sa facon" de le guérir....il se crée alors une relation entre les deux personnages Haine/Amitié, laissant transparaitre l'humanité du médecin envers ses congénères...
L'action se situe dans un quartier pauvre de Tokyo autour d'une marre où l'on déverse tous les déchets de la ville (décors et personnage de Takiashi shimura que l'on retrouvera dans un autre film "Vivre"). Un parallèle se crée entre la tuberculose (et ses microbes les bacilles ) et la mafia tout deux parasites de la société.

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Pour Takashi Shimura, ce ne fut pas la première collaboration avec Kurosawa, il participa à son premier film "La Légende du grand judo" alors que pour Toshiro Mifune ce fut l'une de ses première expérience d'acteur ! Et il impressionne par son charisme, son personnage de caïd intouchable plongeant dans la maladie est tout simplement prodigieux. Kurosawa dira que Mifune fut le seul élément qu'il ne contrôlait pas pendant le tournage, cela le contrariait énormément, mais il préférait cela plutôt que perde la spontanéité, la force et la vitalité de l'acteur.
Comme je le disait au début ce film n'est joué que dans une seule salle à Paris "Action Ecoles" dans le cinquième, c'est une copie neuve qui est projetée, elle vient sûrement d'un nouveau master de "Wild Side Films". Cet éditeur sortira pour tout ceux qui ne peuvent pas venir le DVD le 3 novembre prochain dans la même série collector que l'éditeur nous à déjà offert avec des titres comme (Yojimbo, Barberousse, la forteresse cachée...)

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Bon je pourrai parler pendant des heures de Kurosawa, c'est pour cela, qu'un jour, j'espère mettre en ligne un site dédié à cet "Empereur" du cinéma, (le nom de domaine est déjà réservé ;-) mais en attendant si vous voulez en apprendre plus sur Kurosawa et sa filmographie, veuillez lire le dossier sur dvdrama.net qui est très complet et très bien écris !!

Rédigé par R1 le 28 septembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Little Miss Sunshine

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Un spécialiste de Proust suicidaire, un père de famille développant une méthode pour réussir sa vie en 9 points, un fils choisissant de ne plus parler pour mieux accomplir le but de sa vie, un grand père sniffant de la coke, une petite fille voulant devenir miss Amérique, un van détraqué et une mère gérant tout ce petit monde. Voici les ingrédients de la comédie de la rentrée. Véritable petit bijou du cinéma indépendant américain, et donc bien sur un film indispensable !!!

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Sorti dans les salles depuis 3 semaines maintenant, ce film est un "must" de comédie, mais là ou il est très fort c'est qu'il est aussi touchant que drôle. Ce film, est l'oeuvre d'une co-réalisation entre Jonathan Dayton et Valerie Faris , duo qui a permis la réussite de ce road movie familial, ou plutot d'une thérapie de groupe forcée ambulante ! Si les critiques mettent en avant les rires qui se dégagent des salles lors de la projections de ce film, je me suis senti en décalage avec le reste de la salle, car si les situations étaient hilarantes, les personnages étaient profondément désespérés. Peut être que mon humeur du moment me fixait sur ce coté plus sombre du film et que le coté plus drôle soit passé en arrière plan, tout du moins au début, car avec le final, même si vous êtes au bord du suicide, vous fera hurler de rire !!!

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Et c'est peut être cela la réussite de ce film : un film touchant nous projetant l'ensemble de nos angoisses, nos peurs dans une totale hilarité. Un film nous montrant que ce qui est important ce ne sont pas les événements qui régissent nos vies mais plutôt nos réactions face à ces événements. Et bien sur le fait de partager sa détresse avec d'autres personnes : famille/amis.... Mais bon, je suis trop prise de tête, et surtout je ne veux pas vous faire peur pour aller voir ce film, car ce film est un moment trop unique, trop rare, qu'il ne faut louper sous aucun prétexte !!!

Rédigé par R1 le 26 septembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Chacun sa nuit

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Demain sort dans les salles obscures le nouveau film de Jean Marc Barr et de Pascal Arnold : "Chacun sa nuit".
Le synopsis est le suivant : Pierre et Lucie sont frère et soeur, vivant entre leurs études, leurs amis, leur groupe de rock, leurs histoires d'amour...Ce sont des jeunes comme les autres, qui se posent pleins de questions. Un soir Pierre ne rentre pas chez lui. Lucie et sa mère s'inquiètent. La police finit par retrouver le corps de Pierre sans vie, l'enquête piétine mais Lucie est déterminée à découvrir la vérité et traque les suspects...

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C'est le quatrième film du Duo Arnold/Barr, il fut précéder par la trilogie sur la liberté : Lovers, Too Much Flesh et Being Light. Ce film est inspiré d'un fait divers réel ùo les deux réalisateurs ont ajouté leurs thèmes favoris : la liberté, la sexualité, l'adolescence, la vie. Les personnages utlisent leurs corps comme moyen d'expression, de révolte et comme un arme.

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Ce qui est intéressant avec ce film c'est le fait que les 2 réalisateurs ne se sont pas censurés, ne se sont pas soumis au diktat des productions et chaines de télévisions actuelles qui formattent tous les films pour pouvoir passer à 21h le dimanche soir ! Si vous regarder les critiques (ah bon vous les lisez ???), vous n'aurez pas envie de voir le film se faisant assassiné par tout le monde ou presque. Même si ce film à des défauts, s'il est un peu trop long, il en sort des qualités indéniables qui me permettent de me dire qu'il y a des personnes qui peuvent nous offrir des choses différentes, non formatées, dérangeantes...Tout d'abord les acteurs sont vraiment vraiment bons, de plus ils sort de ce film et ce malgré le sujet du film (meurtre, bisexualité,...) une naïveté qui m'a touché directement !!!
Mais ce qui m' a le plus touché, c'est avant tout l'enthousiasme de Jean Marc Barr, sa volonté de faire son film et non le film d'un autre. Et cela s'est traduit de par la production, post-production et même la promotion. Le film à coûté 700000 euros soit 5 fois moins qu'un film ordinaire, avec des moyens de tournages numériques, une post production faite sous final cut pro, et une promotion organisée par le site web avec des podcasts ainsi que de nombreuses avant premières à travers la France pour insuffler le bouche à oreille. Ce film est vraiment un tour de force de par le sujet et par la production. Ce film va donc vivre sa vie, il ne fera pas 3 millions d'entrées (même si c'est tout le mal que je lui souhaite), mais au moins ce bébé vivra sa propre vie et trouvera son public.

Ayant eu la chance de discuter avec Jean Marc Barr, ce film est un véritable exemple de ce que l'on peut accomplir maintenant en se coupant de tout le système cinématographique et en utilisant les nouvelles technologies, une révolution est en marche et comme JM Barr l'a si bien dit après la nouvelle vague il faudra affronter le tsunami numerique (voir le podcast de l'interview lors de l'apple expo)!!!

Rédigé par R1 le 19 septembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Je vais bien - Ne t'en fais pas

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Aujourd'hui sort en salle le dernier film de Philippe Lioret (Tenu correcte exigée, Mademoiselle, L'équipier). J'ai eu la chance de voir ce film en avant première le week end dernier pendant le Festival du court métrage de Trouville "Off-courts". Arrivé en retrard, la salle était comble, je pensais resté quelques minutes pour voir si .... et en fait je suis resté debout pendant tout le film mes yeux rivés sur la toile, absorbé par ce film qui vous percute en pleins coeur. LE FILM DE LA SEMAINE !!!!

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"Lili revient tout juste de vacances en compagnie de son amie Léa et du petit ami de celle-ci, Thomas. Alors qu'elle retrouve ses parents, Lili s'étonne de ne pas être accueillie par son frère jumeau, Loïc. Sa mère lui apprend que ce dernier s'est gravement disputé avec leur père et qu'il est parti sur un coup de tête, sans dire où il allait. D'abord sereine, Lili ne reçoit toujours pas de nouvelles dans les semaines qui suivent et se met à angoisser, jusqu'à se laisser progressivement mourir…"

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L'adaptation du roman de Olivier Adam par Philippe Lioret est tout simplement parfaite, tous les acteurs, premiers rôles et seconds rôles, sont d'une justesse incroyable. Il est difficile de parler de l'intrigue du film sans en dévoilé trop. Cela fait longtemps qu'un film français ne m'avait pas autant touché, à la facon d'un Magnolia tous les personnages portent le film de bout en bout. C'est la première fois (je crois) que je vois Mélanie Laurent ( et oui je n'ai toujours pas vu "de battre mon s'est arrété") "Lili" jouée, et elle est renversante, tout comme Kad Merad qui est bouleversant dans le rôle du père( on ne pense à aucun moment au Kad Comique) . Mais ce que Mr Lioret à réussi avant tout, c'est de donner le premier rôle a ce que l'on ne voit pas : Le Frère absent et à travers lui et la relation Frère/Soeur et la relation Père/fils.

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Les dialogues sont d'un précision chirurgicale, et permettent de contre balancer les nombreux silences pesants entre les personnages, personnages ne sachant pas ou plus communiquer. Le film se déroule sur une année, une année où les personnages principaux et secondaires vont évolués autour de Lili, Lili elle même va changer, devenir plus forte, mais gardant un seul but retrouver son frère...

Bref pour tout ceux qui veulent se réconcilier avec le cinéma francais, découvrir ou redrécouvrir des acteurs incroyables, ce film est un indispensable, un petit bijoux qu'il faut garder pres du coeur !

Rédigé par R1 le 06 septembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

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