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Bruce Nauman : Neon Work

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Bruce Nauman, l'une des plus grandes figures de l'art contemporain, est exposé jusqu'au 3 septembre au musée d'art contemporain de Montréal. Cette exposition est divisé en trois partie : le travail de Nauman avec les néons, les installations videos et l'une de ses dernières ouvres "One Hundred Fish Fountain".
A travers ces 3 styles d'expressions assez différentes Bruce Nauman soulève les questions humanistes existentielles liées à la vie et à la mort, à l'amour et à la haine, au plaisir et à la douleur. Recherchant des nouveaux moyens de création il se démarqua par ses oeuvres utilisant les neons, ceux ci pouvant créer des animations il joua beaucoup sur les jeux de mots "Run from Fear, Fun from Rear", les animations repétitives de ses personnages afin d'affirmer son message et surtout ses interogations.

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C'est bien sur vers la video que Bruce Nauman continua ses expérimentations avec des installations, se filmant lors de performances, ce fut l'un des pionners des installations. Ces films sont compris entre 1960 et 2000. Il insiste sur le passage du temps, la répétition, le rituel des gestes quotidiens et la conscience de soi qui en résulte.

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L'oeuvre la plus spectaculaire de cette exposition est la composition "One Hundred FIsh Fountain" de 2005 c'est une fontaine qui regroupe 97 poissons (et non pas 100) en lévitation. L'eau jaillissant des corps des poissons. Cette oeuvre fait echo à l'enfance de l'artiste passé avec son père sur le lac Michigan.
Si cette exposition fut très intéressante, il est dommage qu'il n'y eu pas plus d'oeuvre concernant le travail sur les néons qui je dois l'avouer m'ont beaucoup plus. Dommage aussi mais là on a l'habitude de ne pas pouvoir acheter le documentaire réalisé par Art21 et diffusé pendant l'exposition ! Si vous êtes sur Montreal, cette exposition est à voir même si elle est assez courte.

Rédigé par R1 le 08 août 2007 | Lien permanent | Commentaires (1)

Anthony Hopkins : Zéro Faille

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D'accord, je suis d'accord le titre de ce billet est un peu facile...et pas terrible... Je profite de la sortie de l'exxxcellent film " La faille" dont l'un des interpretes principaux n'est plus à présenter, vu qu'il est peu être l'un des meilleurs acteurs sur cette planète, je parle donc d'Anthony Hopkins, mais ce film se repose aussi sur un autre très grand acteur que l'on commence à voir un petit peu partout : Ryan Gosling. Ce film est à voir pour la prestation de ces deux acteurs, pour le scénario, bref un très très bon moment !! Je disais donc que je profitais de la sortie de ce film pour parler d'Anthony Hopkins non pas comme acteur mais comme peintre et compositeur.
Il y a quelques semaines, j'étais à Las Vegas pour le travail et non pour le poker comme beaucoup ces derniers temps, et par hasard en visitant une galerie d'art "Art de Vignettes" dans un centre commercial "Fashion Mall", et oui c'est ça Las Vegas... Je suis donc tombé sur une exposition d'Anthony Hopkins. J'étais assez dubitatif au départ me méfiant des stars que touche à tout !! Mais il faut dire, j'ai complètement été happé par la majorité des oeuvres de A.H.

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La majorité des tableaux (peinture acrylique) représentaient des payages dont les couleurs étaient toutes très saturées ainsi que de nombreux portraits. Il y a une naïveté certaine dans les peintures de Sir A.H dont les couleurs vives les rendent très joyeuses, mais en même temps sur certaines, des teintes très sombres contrastes avec le reste, comme une part de noirceur parmis ces couleurs flamboyantes. En fait ces paysages contrastés étaient mes toiles préférées de la collection. Il y avait un film qui était projeté en même temps filmant Sir Hopkins lors de la création de ces toiles. Malheureusement si le film était extrêmement interessant, il n'etait pas à vendre (le seul objet que j'aurais pu me permettre d'acheter...). Sir Anthony Hopkins a aussi exposé à San Antonio pour une oeuvre caritative durant le mois de Mai.

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Ce qui est aussi, fascinant chez Sir Hopkins, c'est qu'il est un artiste complet, il compose aussi. Ayant à son actif les musiques de ses 2 films "Dylan Thomas", "August" (1996), il vient de terminer la musique de son troisième film "Slipstream" présenté lors du dernier festival du film indépendant "Sundance"

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A 69 ans, Sir Anthony Hoplins n'a jamais été si serein : «S'amuser est la clé de tout. Parfois, nous prenons les choses tellement au sérieux que la peur nous saisit et nous limite.» (extrait du figaro). Sachons retenir le conseil...

Rédigé par R1 le 12 mai 2007 | Lien permanent | Commentaires (0)

Joel Meyerowitz : Out of the Ordinary 1970-1980

"Transporter un appareil photographique est comme posséder un laisser-passer pour l'inattendu" Joel Meyerowitz

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Aujourd'hui était le dernier jour de l'exposition consacrée à Joel Meyerowitz : Out of the ordinary. Photographe américain né en 1938, la gallerie du Jeu de Paume (Site de Sully) nous présente ici pour la première fois en Europe une rétrospective couleur de ses photographies prises dans les années 1970.
Si au début de sa carrière, il se dirigea naturellement vers la couleur, le coût et la disgrâce que la photographie couleur connaissait à cette époque dans le milieu de l'art fit qu'il se détourna de la couleur jusqu'en 1971. Epoque où il obtenu une bourse Guggenheim afin de photographier ses contemporains pendant leur loisirs alors que la guerre du vietnam faisait rage.
Si sa démarche sur le papier aurait pu se rapprocher d'un photo reportage, Joel Meyerowitz s'éloigne de "l'instant décisif" de Cartier Bresson pour aller vers une photographie pulsionnelle, instinctive. Ses photographies ne se basent pas sur un élément central, un détail sur lequel toute la photo s'équilibre, mais plutôt sur un ensemble, une homogénéité.

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Cette rétrospective nous fait donc traversé les états-unis d'est en ouest, nous découvrons les rues de New York, de Saint Louis, les stations balnéaires de la Floride. Dans les prises de vue des villes, les points de fuites et les perspectives sont omniprésents nous laissant entrevoir une fissure, une sortie dans ces décors urbains. Les photos de paysages et plus précisement de bords de mer sont celles qui m'ont le plus impressionnées de part sa force à gérer les couleurs dans son cadre. Ainsi les couchés de soleil se mêlent avec la même intensité que les néons. Tout simplement fabuleux ! Et son passage en 1976 à la chambre Deardorff 8*10 en bois lui permis d'aller plus loin dans les les rendus des couleurs. En effet de part l'encombrement de l'appareil, il a du s'adapter physiquement et dans l'état d'esprit de la prise de vue plus posée et moins sur le vif. Mais ce changement donna naissance à ses séries les plus connues comme : Cape Light, Saint louis, Les piscines de Floride...

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Conquis, entièrement et définitivement par cette exposition. Apres Friedlander (cf billet) les Galeries du Jeu de Paume nous ont donc vraiment fait deux énormes cadeaux pour cette fin 2006 ! A noter la bonne initiative de proposer aux visiteurs de l'exposition de réaliser leur propre catalogue gratuitement (partenariat HP), par contre certaines des oeuvres ont été imprimées numériquement (HP toujours) et celles ci étaient plus floues, plus nébuleuses que les tirages Kodak. Si sur certaines cela rendait plutôt bien sur d'autres c'était un peu ennuyeux même beaucoup. Deuxième bémol, concernant le catalogue de l'exposition, les photos ont perdu de leur saturation ce qui est vraiment dommage vu que l'oeuvre de Meyerowitz est basé sur la couleur...
Pour finir avec l'actualité de Joel Meyerowitz, ses dernières oeuvres sont disponibles dans un livre "Contrecoups" aux éditions Phaïdon, photos de Ground Zéro où il était le seul photographe autorisé a prendre les équipes de reconstructions des tours jumelles.

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Rédigé par R1 le 14 janvier 2007 | Lien permanent | Commentaires (0)

Berlioz : Les Troyens

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Noël avant l'heure pour moi ce soir, et oui je me suis offert mon cadeau : Les Troyens de Berlioz à l'Opéra Bastille. "Les Troyens" fut le premier Opéra que je me suis acheté en CD, les raisons "Vallon sonore" scène 1 acte V, mon passage préféré que je pourrais écouter en boucle. Cela fait donc plusieurs années que j'écoute cet opéra, version orchestrée par Sir Colin Davis, et donc des que j'ai vu qu'il se rejouait à Paris cet opéra assez rare j'ai donc sauté sur l'occasion.
Rare oui, car même Berlioz n'a jamais vu son oeuvre montée en entier sur une scène. Car on peut caractériser cet opéra de Wagnérien de part sa durée : plus de 4 heures. Cette longue fresque lyrique, venue de sa passion de L'Enéide de Virgile, réclame en effet un grand orchestre, des choeurs d'adultes et d'enfants et une petite vingtaine de solistes vocaux ! Ces pour ces raisons que cet opéra ne fut monté entièrement qu'en Mars 1990 à Paris.
Il nous revient donc avec la mise en scène de Herbert Wernicke, celle ci a été créée en 2000 pour le Festival de de Salzbourg, c'est donc un hommage à Wernicke car celui ci est décédé en 2002. Cette mise en scène est vraiment splendide dès la montée du rideau on en prend plein les mirettes malgré un décor assez simple : un demi cercle encadré de 2 hautes parois fendues au centre laissant apparaître l'horizon... Les jeux de lumières, le placement des personnages, le sol s'ouvrant, les projections vidéos....bref tout est calé au millimètre !!!

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Coté performance je ne suis pas assez expert pour noter la prestation de chacun, ce que je peux juste dire que Debora Polaski m'a subjugué, Kwangchul (Narbal) à une voix qui vous transperse, et Bernard Richter alias Hylas n'a pas gâché mon passage préféré !!
L'orchestration fut aussi très bien, dirigée par Sylvain Cambreling et c'est toujours impressionnant la différence entre le fait d'écouter un CD et d'entendre une musique live, celle ci vous passe à travers le corps ce que le CD même avec la meilleure stéréo au monde n'arrivera pas à faire ou pas a ce niveau en tout cas ! Il parait, selon les bruits de couloirs lors des 2 entractes, que Mr Cambreling aurait fait quelques arrangement qui dénature l'oeuvre de Berlioz...je n'ai rien vu ou du moins rien entendu !! Un extrait vidéo qui ne rend pas du tout hommage aux décors et à la mise en scène est disponible ici.
Donc voilà après 6 heures passé à l'Opéra Bastille je vais pouvoir m'endormir en pensant à Carthage.....

Rédigé par R1 le 15 novembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Cinémathèque : Le cinéma expressionniste Allemand

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Du 26 octobre 2006 au 22 Janvier 2007, la cinémathèque française organise une exposition sur le cinéma expressionniste Allemand. Démarrant par une chronologie des différents courants et événements qui ont contribué à l'arrivée de l'expressionnisme, l'exposition nous fait découvrir à travers 5 thèmes les caractéristiques de ce courant. Le parcours de l'exposition passe en revue les thèmes de "la nature", de "les intérieurs", de "la rue", "des escaliers" et se termine par "le corps expressionniste". Dans chacune de ces 5 pièces, de nombreux dessins mettent en avant l'incroyable travail des, "Filmarchitektes", c'est à dire des chef décorateurs sur le jeux des perspectives et des lumières. Ainsi "le cabinet du docteur Caligari" lança l'esthétique et les codes du cinéma expressionniste allemands.

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Ces nombreux dessins (Andrej Andrejew ci dessus) provenant de la collection de la cinémathèque et les nombreuses projections nous permettent de comparer la transposition du dessin à la pellicule. A cela s'ajoute quelques maquettes, accessoires (pas assez à mon goût) et même un morceau du décor de Caligari nous dévoilant quelques secrets de tournage.

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Cette exposition nous permet de nous replongé dans ce courant unique allemand qui inspire de encore aujourd'hui de nombreux réalisateurs comme Tim Burton, Alex Proyas, Francis Ford Copola, Ridley Scott... Mais ce qui est très intéressant à travers la redécouverte de tous ces films c'est qu'ils étaient des signaux annonciateurs de ce qui allait arriver à l'Allemagne avec la montée du nazisme, qui stoppera net ce mouvement cinématographique. Et dans ce sens cette exposition est très bien faite !!

Bien sur en parallèle la cinémathèque propose de nombreuses projections, avec la rétrospective intégrale des films de Frieddrich Wilhelm Murnau. De plus, sur son site web, la cinémathèque à réalisé un mini site extrêmement bien fait et possédant un nombre incroyable d'infos lié à l'expo !! Le catalogue est aussi très bien réalisé !

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Important aussi, MK2 à profité de cette exposition pour sortir quelques titres inédits en DVD comme "le Golem" de Wegener et "Tartuffe" de Murnau ces deux titres possédant chacun des documentaires en bonus. Et biensur de nombreux films sont déjà disponibles en DVD dont certains comme Metropolis (MK2) et le coffret "M le Maudit / Dr Mabuse" sont des indispensables. Dommage que le prix soit si cher !!!

Rédigé par R1 le 01 novembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Lee Friedlander : La révélation

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Ce dimanche à 15h27, une révélation s'est offerte à moi : Lee Friedlander est "pour moi" l'un des plus grands photographes au monde. Même si cela n'a aucune valeur, vu mon manque de connaissance sur l'art photographique. En tout cas, je pense que l'exposition au Jeu de Paume présentant une rétrospective (ayant eu lieu au MOMA précédemment) assez complète comprenant 500 photographies de Lee Friedlander est la plus belle expo photos qu'il m'a été donné de voir. Organisée de façon chronologique et thématique, la découverte de chacune de ces oeuvres furent un éblouissement.

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Ok je semble un peu super excessif mais bon c'est la première fois que je ressens autant d'admiration pour l'oeuvre d'un artiste ! Que ce soit ses portraits de Jazz man, ses autoportraits, ses prises de vues sublimes de paysages et de villes, ce n'est que du pur délice pour les yeux et la tête. Je ne parle même pas de ces compositions, qui à travers les reflets (vitrines de magasins, miroirs, téléviseurs, eau, rétroviseurs,...) nous décris des personnages, des situations, des objets; mais ce qui compte le plus, ce sont les environnements, les contextes, bref l'autre coté du miroir/objectif.
Ne voulant pas faire une critique de l'oeuvre de ce maître et Chevalier des Arts et des Lettres (car seul compte sa propre critique) je vous invite juste (recommande très fortement quand même ;-) à aller découvrir cette rétrospective qui se déroule jusqu'au 31 décembre 2006, en tout cas je vais y retourner un certains nombre de fois de mon coté ! J'allais oublier que le catalogue initialement produit par le MOMA est bien sur disponible, ainsi que d'autres livres regroupant ses différentes séries comme : At Work, Self-portraits, Sticks and Stones, Sterns...Voici un lien pour visualiser une série de ses photos contemporaines.

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Rédigé par R1 le 25 septembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Granet au Louvre

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Quai de la Seine avec chaland, effet de brume

Plus que quelques jours avant la fin de l'exposition de dessins de François-Marius Granet (1775-1849) au Louvre. Cette exposition regroupe une soixantaine de dessins de cet ancien conservateur du Louvre. A travers cette exposition, on découvre son parcours de peintre, sa vie, de la villa de Médicis aux jardins du Château de Versailles. Personnellement, j'ai beaucoup aimé les dessins aux encres sombres de certaines scènes monastiques, dessins très contrastés.

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Parallelement à cette exposition, une autre exposition de dessins, ceux de Hubert Robert (1733-1808), lui aussi ancien conservateur du Louvre, où l'on retrouve une centaine de dessins. Très intéressant donc de pouvoir comparer les dessins de ces deux artistes majeurs français.

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Rédigé par R1 le 06 septembre 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Dan Flavin : Rétrospective

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Depuis le 9 juin dernier et jusqu'au 8 octobre, le musée d'art moderne de Paris (16eme arrd) organise pour la première fois en France une rétrospective de Dan Flavin.
Dan Flavin (1933-1996) est un artiste New Yorkais, s'il pratique au debut le dessin et le collage, en 1963 il trouva sa voie, sa lumière avec le tube fluorescent et son oeuvre "the diagonal of May 25, 1963 (to Constantin Brancusi)". Dès lors son travail sera concentré sur cette matière qu'est la lumière. A partir de ces tubes fluorescents, Flavin va décliner l'utilisation simple pour travailler dans la profondeur, le volume, la couleur. Se rapprochant pour certaines de ses oeuvres vers l'architecture.
Si sur une photo, cela peut paraître assez simple, avec cette rétrospective, nous traversons ses oeuvres et plongeons dans ces volumes lumineux...ce qui personnellement m'a vraiment éblouie.

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Je vous invite donc fortement de visiter ces 13 salles pleines de couleurs, de volumes, et de s'imprégner tout simplement de l'univers artistique de Dan Flavin qui est tout simplement sublime !!! Dommage qu'il soit mort si tôt, car avec les nouvelles technologie on peut se prendre à imaginer des oeuvres encore plus sobre et plus forte.

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Rédigé par R1 le 19 août 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Cindy Sherman au Jeu de Paume

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Depuis le 16 mai dernier, Paris à la chance de posséder l'une des plus belle exposition photo du moment. En effet le Musée du Jeu de Paume expose Cindy Sherman. Et le succès que cette exposition a en ce moment est tout à fait mérité !! Elle est sublime, magnifique, extraordinaire !! Ok je me calme !
Donc cette exposition regroupe pratiquement la majorité des oeuvres de Cindy Sherman. Photographe Américaine née dans le New Jersey en 1954, c'est avec des oeuvres de Gilbert et George, John Baldessari, Duane Michals, William Wegman qu'elle s'immerge dans la photographie.
En 1975, elle constitue sa première série de 5 photos de "Untitlied A-E" où elle se met en scène transformé par le maquillage et les costumes. Cette première série lancera l'artiste, et caractérisera l'oeuvre de Cindy Sherman, se mettant toujours en scène, se déguisant, jouant avec le spectateur.

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Outre le fait que Cindy Sherman apparaît dans pratiquement toutes ses photos l'autres caractéristique est qu'elle ne donne aucun nom à ses oeuvres, laissant le spectateur s'approprier la photographie en imaginant une histoire autour de la photographie. Car ce ne sont pas de autoportrait qu'elle nous offre, mais au contraire elle incarne différent personnage sauf Cindy Sherman. Telle une actrice, elle joue devant l'objectif, et chaque photos nous plonge dans différents univers qui pourraient être tirés des films d'Hitchcock, de David Lynch...
L'exposition du Jeu de Paume suit le parcours chronologiques des oeuvres de la Photographe, est présente l'ensemble des séries de l'artiste:

-Untitled A-E
-Bus Riders
-Murdery Mystery
Ces séries servent d'introduction à l'artiste, puis avec "Untitled Film Stills" série de 1977 on rentre dans le vif du sujet, ce sont 70 clichés en noir et blanc.

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Ensuite dans la 3ème salle de l'exposition sont exposés les photographies de la série "Rear Screen Projection" datant de 1980, où Sherman se photographie devant des diapositives projetées. C'est clairement l'une des série que j'affectionne le plus !! Mais la série suivante aussi éblouie, "Centerfolds/Horizontals" datant de 1981, est une série de commande pour un portfolio de la revue Artforum devant servir pour des double pages d'où les format très allongé de photos.

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Ensuite suivent toutes les séries de l'artiste que je ne développerait pas car il faut vraiment aller voir cette exposition magnifique et faire votre propre opinion. Ce billet est juste un amuse bouche/ amuse oeil pour que pendant cet été chaud vous vous fassiez plaisir !!

Rédigé par R1 le 16 juillet 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)

Matthew Barney : Drawing Restraint

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Matthew Barney est un artiste touchant à divers univers (dessins, photographies, vidéos, performances). Vivant à New York, son nom est devenu de plus en plus célèbre lors de la parution des différentes oeuvres inscrites dans la lignée du body-art, constituant Cremaster. Oeuvre surréaliste composée entre 1994 et 2002 dans le désordre et comprenant 5 cycles . Cremaster lui a permis d'être le lauréat de la 45ème Biennale de Venise en 1993, puis Prix Hugo Boss en 1996 et en 2000 lauréat du prix Europa.

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Actuellement une exposition lui est consacré au MOMA de San Francisco, cette exposition est une rétrospective de son cycle "Drawing Restraint", celui-ci est composé à l'heure actuelle d'une douzaine de partie. Il à pour thème les contraintes que l'artiste éprouve lors de l'acte de création, et compare donc l'artiste à un athlète. Il est assez dur de définir l'oeuvre de Matthew Barney en quelques mots tant son oeuvre est complexe et s'adresse directement à notre intérieur. Si certaines parties de "Drawing Restraint" me touche moins comme celles liées à la contrainte physique car liées plus à la performance, d'autres au contraire m'ont touché directement, ainsi DR9 se composant de photographies et d'une vidéo ayant pour fond le Japon m'a émerveillé par la beauté des paysage et de l'atmosphère. Il partage le cadre de la caméra et des photos avec sa compagne Bjork qui à composé pour l'occasion la musique du film.

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On peut voir le film actuellement sur Paris (ainsi que tout les cycles de Cremaster) au cinema Reflet Medicis III (métro Saint Michel). L'exposition au MOMA de San Francisco se termine le 17 septembre 2006, donc arrêt obligatoire si vous passez par là ! Sinon pour ceux qui veulent en voir plus des catalogues et DVD sont disponibles un peu partout.

Rédigé par R1 le 05 juillet 2006 | Lien permanent | Commentaires (0)